Le 25 novembre est la Journée de lutte contre toutes les violences contre les femmes et les filles. Chaque année, les bénévoles d’isala se mobilisent, dans la rue et sur les réseaux sociaux.
Pour que la violence cesse, il faut d’abord qu’elle soit nommée. Pour cela, depuis plus de 20 ans, les associations de femmes et féministes se mobilisent chaque année le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
Le 25 novembre 1960, les trois sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, sont assassinées sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo. Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies proclame le 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes ».
Pour rappel, en 1993, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui définit la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ». La Plateforme d’action de Pékin, texte international fondateur des droits des femmes adoptés en 1995, positionne le phénomène des violences sexistes dans le contexte du patriarcat, comme cause et conséquence de la domination masculine : « La violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiques qui ont abouti à la domination des femmes par les hommes et à la discrimination et freiné la promotion des femmes. » La plus récente Convention d’Istanbul (2011) l’affirme également : « La violence à l’égard des femmes est un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de subordination par rapport aux hommes ».
En signant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les Etats s’engagent à « prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour supprimer, sous toutes leurs formes, le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes » (article 6), reconnu.es comme violence et discrimination envers les femmes et les filles.
Chaque année, le 25 novembre est l’occasion pour les associations et les survivantes de rappeler que la violence contre les femmes existe, mais qu’elle ne doit pas être une fatalité, qu’il est possible de la faire cesser au travers de mesures fortes.
isala ne manque pas à l’appel, voici deux actions sur les réseaux sociaux, en période de confinement (2020-2021), représentant à la fois l’équipe salariée et les bénévoles d’isala, mais aussi des femmes accompagnées et fières de participer à cette mobilisation sorore.
#Ensemble #StopViolencesFaitesAuxFemmes #MirabalBelgium
#EcoutezLesSurvivantes pour une société égalitaire, respectueuse des droits humains des femmes et des filles !